Bonjour ! Ça c’est mon premier post au Sénégal. Ça va bien ici. Je suis arrivé lundi à Dakar à vingt heure. Je suis resté là un soir et le prochain jour je suis allé à Saint Louis. Je suis arrivé la même nuit comme Laura, une gentille femme française. Nous avons appris plus tard que nous habiterions avec la même famille d’accueil. Je suis heureux que je ne sois pas arrivé seul. J’habite avec une veuve qui s’appelle Madame Madeline Faye. Elle a deux filles et un neveu qui habitent chez elle (aussi un ancien Talibé utilise une salle pour faire des vêtements, on peut dire qu’il habite ici aussi parce qu’il reste toujours ici). Madame Faye m’a donné le nom Babacar (un nom sénégalais comme Louis en France ou Joe aux Etats-Unis) après son beau-frère et aussi m’a nommé le « Chef de Village ». Le chef est le responsable pour les autres volontaires dans la maison (il y aurait un maximum de quatre, mais maintenant nous sommes seulement deux, Laura et moi). Cela existe principalement pour les volontaires qui ne peuvent pas parler bien le français. J’étais heureux de trouver que Madame Faye ait le Wifi, ça n’est pas la situation pour les autres volontaires. Au total, il y a dix volontaires ici que j’ai rencontré trois fois cette semaine, ils sont très gentils (nous travaillons sur les projets différents).
La ville de Saint Louis est petite mais pas trop. On marche toujours sur le sable et aussi prend les taxis. Il faut garder la petite monnaie parce que tout le monde ne prend pas les grands billets. J’ai fait deux grands tours de la ville, une promenade lundi avec Laura et aussi un tour guidé avec Habib, un employé de Projects Abroad. Je remarque toujours les déchets qui est partout et les pauvres gens qui me demande de l’argent. Beaucoup de bâtiments sont délabrés et la plupart restent avec électricité et eau douteuse. Ici on mange toujours de la nourriture fraiche parce que personne n’a une place pour la garder. On dort à travers le bruit qui consiste du son de prière des Mosquées, du son des animaux et du son des bébés. Jusqu’à présent, un soir je ne dors pas bien et le prochain soir je dors très bien parce que je suis très fatigué d’avoir perdu le sommeil le dernier soir. C’est la vie.
Je travaille au Bureau de Microfinance qui est près de la maison (une minute à marcher). Je travaille avec Cher (qui est sénégalaise) et Rachel (qui est Ecossaise). C’est un bon système ici pour le Microfinance, après avoir bien appris je voudrais vous l’expliquer. Cette semaine nous avons visité des femmes qui ont déjà reçu un prêt pour vérifier que tout se passe bien ou pour ranger les paiements. J’étais aussi surveillant d’un examen de maths pour cinq femmes qui veulent un prêt. Cela ne marché pas bien parce que je ne comprends pas le wolof ou le « français déformé », un vrai mélange de wolof et de français, et je ne pouvais pas remarquer si elles étaient tricheuses.
En général, tout se passe bien ! Je suis fier de mon niveau de français et je peux bien parler avec les autres volontaires ou sénégalaises qui ne parlent pas anglais. Il faut apprendre quelques mots en wolof pour les conducteurs de taxi qui parlent seulement le wolof et aussi pour bien négocier le prix au marché. Je garde un journal quotidien qui restera sous mes postes officielles. Regardez aussi les photos au-dessous. A plus tard !
Hello! This is my first post from Senegal. Everything is going well here. I arrived Monday in Dakar at 8 pm. I stayed there one night and the next day I traveled to Saint Louis. I arrived on the same night as Laura, a nice French girl. We later learned that we would be staying with the same host family and I was thankful that I did not arrive by myself. I live with a widow named Madeline Faye. She has two daughters and a nephew who live with her (and also a Talibé who uses a room to make clothes to sell, and one could say that he lives as well because he is here all of the time). Madame Faye gave me the name Babacar (a Senegalese name that is like Louis in France or Joe in the USA) after her brother-in-law and named me the “Chef de Village”. That person is responsible for the other volunteers (there can be a maximum of four at the house, but now it is only Laura and I). This position exists primarily for the volunteers who cannot speak French well. I was happy to find that Madame Faye has Wi-Fi as this is rare here and not the case for the other volunteers. In total, there are ten volunteers here right now, I met them 3 times this week and they all seem very nice (we all work on different projects).
The town of Saint Louis is small but not too small. Every day I must walk on the sand and take taxis around town. You always need to have change or small bills on you because everyone only accepts cash and does not have much change. I have taken two big tours of the town, a walk with Laura on Monday and a guided tour on Tuesday with Habib, an employee of Projects Abroad. Every day I notice the trash that is everywhere and the poor people who ask me for money. A lot of buildings are dilapidated and most do not have reliable water or electricity. One only eats fresh food here because nobody has any way to store it properly. I also have to sleep through a lot of noise that is composed of the sounds of the prayers at the mosques, the animals and the babies crying. Up until now, one night I do not sleep well and the next night I do because of the lost sleep the night before. But I guess that’s life here.
I work in the Microfinance office with Cher (who is a native) and Rachel (who is Scottish). There is a good system in place for the microfinance here, and once I learn the whole process I will explain it to you. This week we visited a lot of women to either collect payments or simply to check to see that their business is going well. I also proctored a math exam for five women who are trying to get a loan. This did not really work because I do not understand wolof or the “deformed French”, a true mix of Wolof and French, and I could not tell if they were cheating or not.
In general, everything is going well! I am proud of my French and I can easily speak to people who do not speak any English. It is also necessary to speak a few words of Wolof for the taxi drivers who only speak Wolof or to negotiate the price down at the market. I am keeping a daily journal as well that I will put under my official posts. Check out the pictures below! Until next time!